Dans les entreprises

Alstom Belfort : non à la fermeture !

« Tous unis pour Alstom Belfort », « Soutien aux Alsthommes », étaient les mots d’ordre de la manifestation du samedi 24 septembre initiée par le maire de la ville (LR), le président du conseil départemental (LR) et la présidente du conseil régional (PS). Cette manifestation était aussi soutenue et appelée par les syndicats.

non à la fermeture !

Pour cette opération baptisée ville morte, les commerçants ont bien sûr été très nombreux à baisser leur rideau, du moins les petits, car les grandes enseignes comme la Fnac ne voulaient pas perdre une heure de recettes.

Les discours des élus politiques étaient tous sur le même registre, consensuel et creux. Celui de la présidente PS de la région, voix du gouvernement, a été copieusement hué, pas seulement par des électeurs de droite mais aussi par de nombreux travailleurs qui accordent un crédit très limité aux promesses de Hollande. Il prétend vouloir tout faire, et vite, pour sauver Alstom Belfort en lui trouvant de nouvelles commandes, que cela pourrait pérenniser le site. Ce sont des mots. Les exemples de la fermeture de PSA Aulnay ou des hauts-fourneaux ArcelorMittal de Florange montrent que, malgré les moulinets des politiciens bourgeois, les seuls qui décident sont les capitalistes. Et seuls les travailleurs auraient la force de les faire reculer.

Les milliers de participants venus montrer sincèrement leur émotion face aux dégâts sociaux que provoquerait la fermeture d’Alstom dans la ville et la région étaient aussi nombreux à montrer leur solidarité avec les salariés, menacés par centaines de perdre leur emploi. Les travailleurs d’Alstom étaient bien présents et vivants pour dire, comme cette travailleuse, aux côtés de son mari : « Pourquoi ce serait à nous de faire des sacrifices ? Ce serait à nous de tout quitter pour que des grands patrons s’en mettent plein les poches sur notre dos ? »

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