Ses ancêtres les Gaulois : Sarkozix, le fils de capitalix21/09/20162016Journal/medias/journalnumero/images/2016/09/2512.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Ses ancêtres les Gaulois : Sarkozix, le fils de capitalix

Jour après jour, Sarkozy creuse son sillon pour se distinguer de ses concurrents de droite. L’ancien président se veut le plus anti-immigrés de la bande. Il assimile donc sans vergogne immigration et terrorisme tout en opposant une partie de la population, réputée d’origine étrangère, à une autre, censée descendre des Gaulois.

Ses lieutenants, Wauquiez et Ciotti, en rajoutent pour présenter les immigrés comme source de tous les maux de la société. Le premier est « entré en résistance »… contre l’arrivée de quelques centaines de réfugiés expulsés de la jungle de Calais dans « sa » région. Le second débite à jet continu les préjugés antimusulmans. Les autres politiciens de droite embouchent la même trompette, avec plus ou moins de retenue selon la cible électorale recherchée. Les quelques dizaines de milliers de migrants qui parviennent à arriver en France, et dont un bon nombre ont pour seul objectif de gagner la Grande-Bretagne, ne sont qu’un prétexte. Ces politiciens estiment que la xénophobie leur apportera des voix aux prochaines élections, ils la répandent donc et, sous prétexte d’en être l’écho, s’en font le porte-voix et la caution.

Sarkozy et les siens, comme Le Pen avant eux, voudraient diviser les travailleurs en fonction de leurs origines ou de leur religion, réelle ou supposée. Mais la classe ouvrière, en France comme ailleurs, est le résultat de centaines d’années de migrations, d’unions « mixtes » renouvelées de génération en génération. Les nouveaux arrivants n’échapperont pas à cette règle qui veut que Juliette rencontre Roméo malgré tous les Sarkozy du monde.

Quant aux travailleurs, leur culture et leur identité sont communes dans le monde entier : c’est l’exploitation, le travail salarié, le règne de la marchandise et du capital, l’inquiétude quotidienne du prolétaire qui cherche à vendre sa force de travail. Un migrant venu du bout du monde et un prolétaire de France sont du même côté de la barrière. De l’autre, il y a tous les Sarkozy et ceux qu’ils servent, les capitalistes.

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