Dans les entreprises

Raynal et Roquelaure – Camaret-sur-Aigues : grève pour les salaires

Les ouvriers de l’usine Raynal et Roquelaure de Camaret-sur-Aigues, dans le Vaucluse, poursuivent une grève débutée fin août pour des augmentations de salaire.

Quand ils ont revendiqué 40 à 60 euros de plus par mois, leur patron leur a répondu que « demander une telle augmentation des salaires et se bloquer dans une situation de non-retour, eh bien oui, je trouve cela inconvenant, décalé ».

Ce patron des raviolis Buitoni, des sauces Maggi et autres plats cuisinés qui refuse cette petite augmentation de salaire distribue en même temps à ses actionnaires près d’un million d’euros. Alors, ça c’est inconvenant ! Quand le salaire moyen d’un ouvrier en production est, selon le délégué CGT, d’un montant net mensuel de 1 024 euros par mois en comptant la majoration des heures travaillées la nuit, revendiquer une augmentation est plus que légitime.

Devant l’attitude de leur patron, la quasi-totalité des 200 salariés de l’usine de Camaret-sur-Aigues, sauf les intérimaires et les CDD, se sont mis en grève depuis la fin août.

Lorsque Nestlé a cédé cette usine, tout ce qui accompagnait le salaire de base a été supprimé : les 80 euros de prime de nuit, la prime de transport et la participation ainsi que les 500 euros d’intéressement. Ce qui n’a cependant pas empêché le directeur des ressources humaines d’être augmenté de mille euros par mois...

La grève se poursuit et les salariés sont toujours une centaine sur le parking. Ils étaient présents à la manifestation du jeudi 15 septembre à Avignon, où ils ont reçu le soutien de nombreux salariés venus discuter avec eux et verser à leur caisse de grève.

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