Impôts locaux : au profit de qui ?21/09/20162016Journal/medias/journalnumero/images/2016/09/2512.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Impôts locaux : au profit de qui ?

En même temps que l’automne, arrive la saison des impôts locaux : d’abord la taxe foncière pour ceux qui sont propriétaires de leur logement, puis la taxe d’habitation pour chaque foyer.

Ils ne cessent d’augmenter d’année en année et si, pour 2016, on nous dit que la hausse de ces deux impôts s’établit à 1 % pour les deux tiers des villes, elle est quand même supérieure au taux de l’inflation, estimé à 0,2 % sur les douze derniers mois. À Nantes, elle a été de 14,5 % pour la taxe foncière et de 6,5 % pour celle d’habitation. À Saint-Denis, les hausses sont respectivement de 10,9 et 6,7 % et à Clermont-Ferrand de 5,7 et 6,3 %. Et ce ne sont que des exemples.

Il est sûr que certaines municipalités ne peuvent pas faire autrement si elles veulent garder des services publics qui fonctionnent, notamment dans les communes populaires, car elles sont étranglées par la réduction des dotations de l’État. Mais ceux qui disent cela ne vont pas au bout du raisonnement. Pourquoi l’État est-il si pingre ? Chacun le sait, c’est pour financer le patronat. Donc, si les impôts locaux augmentent, c’est aussi parce qu’ils font vases communicants avec les caisses patronales.

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