Migrants : chassés de Paris24/08/20162016Journal/medias/journalnumero/images/2016/08/2508.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Migrants : chassés de Paris

Depuis le lundi 8 août, des migrants sont installés sur la promenade centrale de l’avenue de Flandre à Paris. Ils y ont apporté matelas, tentes... tout un matériel de fortune.

Dès la fin de la matinée et pendant toute la semaine, des CRS les ont rassemblés, et quelquefois emmenés vers une destination inconnue. Conjointement, le service de nettoyage de la ville de Paris jetait dans des bennes la totalité de leurs affaires et nettoyait la chaussée. Le dénuement de ces personnes, parmi lesquelles quelques enfants, est total.

Les salariés de la Caisse régionale d’assurance-maladie, la Cramif voisine, qui ont devant les yeux cette détresse ont été émus, choqués ou indignés. Un homme avec une blessure au visage s’est écroulé devant une employée, incapable de se relever et de quitter les lieux comme le lui demandait un agent de sécurité. La salariée en a pleuré de tristesse et d’impuissance. Des employées ont marqué leur solidarité en apportant des choses indispensables et de la nourriture.

Et comme les migrants reviennent après avoir été dispersés, mercredi 17, à 6 heures du matin, la police a bouclé le périmètre, rendant difficile la circulation des piétons dans le secteur et même l’accès aux locaux de la Cramif.

Ces ignominies ont lieu dans un pays riche, dans une capitale prospère et sous un gouvernement et une municipalité qui, par leur refus manifeste d’exercer un simple droit d’asile, piétinent chaque jour l’étiquette « socialiste » dont ils se sont indûment affublés.

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