Hachis au gros pognon21/03/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/03/une2329.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Hachis au gros pognon

Chaque semaine éclate un nouveau scandale concernant des viandes. Pour les derniers en date, on apprend qu'une entreprise basée en Loire-Atlantique aurait vendu de la viande avariée à une chaîne de restauration, que des carcasses de chevaux contenant un médicament interdit à la consommation humaine ont été découvertes en Grande-Bretagne et certaines vendues en France. En Norvège, on a trouvé du porc dans de la viande garantie « halal ». Une découverte analogue a été faite dans des cantines de Londres. Et pour finir (mais c'est sans doute une fin provisoire), 57 tonnes de viande de mouton britannique auraient atterri chez Spanghero (l'entreprise française du Sud-Ouest qui serait à l'origine de la fraude consistant à faire passer du cheval pour du boeuf), alors que cette viande est interdite d'importation en France.

Les maquillages alimentaires de toutes sortes ne sont certes pas une nouveauté. Autrefois, il y avait le lait « mouillé », les vins frelatés, le scandale de l'huile d'olive espagnole trafiquée, qui fit 20 000 victimes, dont 600 morts. Le développement de l'industrie alimentaire favorise la possibilité de fraudes, personne n'étant capable de savoir ce qu'il y a dans les viandes et autres préparations hachées. Les plats cuisinés, dans lesquels on peut tout mélanger, sont bien sûr la cible favorite des patrons truqueurs, et qui visiblement sont nombreux.

Et c'est ainsi que des bas morceaux font de hauts bénéfices.

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