Livret A : Au froncement de sourcils des banquiers, le gouvernement s'exécute30/08/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/08/une2300.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Livret A : Au froncement de sourcils des banquiers, le gouvernement s'exécute

François Hollande candidat avait promis de doubler le plafond du livret A, réservé prioritairement au financement de la construction du logement social. La mesure concerne une minorité de souscripteurs. Seulement 8,5 % des livrets atteignent le plafond de 15 300 euros, 47 % des livrets ne dépassent pas les 150 euros de dépôt.

Reste que ce placement défiscalisé et réputé sûr attire. 8,5 % des quelque 60 millions de livrets A, cela fait quand même 5,1 millions de personnes qui potentiellement pourraient faire des placements financiers supplémentaires. Et justement, les banques voudraient que ceux-ci se dirigent vers les produits financiers qu'elles mettent en circulation, assurance-vie, fonds communs de placements, etc. Ces derniers leur rapportant ô combien plus que la seule gestion du livret A, dont les fonds restent à la discrétion de la Caisse des dépôts et consignations.

Et il aura suffi que les banquiers froncent un tout petit peu les sourcils et disent qu'ils n'étaient pas d'accord pour que le gouvernement recule en douceur. Il a ainsi ramené le doublement promis du plafond du livret A, à une petite revalorisation de 25 %. Le reste, a-t-il déclaré, viendrait plus tard : en 2013 peut-être, ou à Pâques et à la Trinité sans aucun doute.

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