Le chômage continue d'augmenter : Il faut répartir le travail entre tous sans diminution de salaire !03/06/20092009Journal/medias/journalnumero/images/2009/06/une2131.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Le chômage continue d'augmenter : Il faut répartir le travail entre tous sans diminution de salaire !

Selon les chiffres publiés par le ministère de l'Économie, il y a eu 58 500 demandeurs d'emploi supplémentaires en avril, soit près de 300 000 depuis le début de l'année.

Si l'on y ajoute les salariés qui ont travaillé partiellement, le nombre de chômeurs s'élève à près de trois millions et demi. Des plans de licenciements continuent d'être annoncés presque quotidiennement, et ils ne se limitent pas aux grandes entreprises, sans parler de tous les licenciements individuels qui se pratiquent dans les petites entreprises ou les commerces.

En même temps que le chômage grimpait de près de 25 % en un an, le nombre d'emplois proposés à Pôle emploi diminuait lui aussi d'un quart. Autrement dit, ceux qui perdent leur emploi ont bien peu de chances d'en retrouver un, plus spécialement les salariés non qualifiés et les jeunes, les plus frappés par le chômage.

« L'année 2009 sera une très mauvaise année sur le front de l'emploi », a déclaré le Premier ministre Fillon. C'est tout ce qu'il trouve à dire, et les travailleurs qui ont brutalement perdu leur emploi n'ont pas eu besoin de lui pour le constater ! Mais leur problème, c'est de trouver comment vivre et faire vivre leur famille avec des revenus amputés et dans l'inquiétude du lendemain.

Le chômage n'est pas une fatalité. C'est un des moyens qu'ont les capitalistes pour faire payer la crise de leur système aux travailleurs. La production baisse, c'est un fait. Mais il n'y a aucune raison, si ce n'est la rapacité des possédants, pour que les travailleurs perdent leur emploi et leur salaire. La solution qu'il est urgent d'imposer est de répartir le travail entre tous et de prendre sur les profits, présents ou passés, pour garantir à chacun le maintien de son salaire.

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